Trouble de la miction
Les troubles urinaires chez la femme sont fréquents. On distingue les troubles irritatifs (pollakiurie, impériosités mictionnelles, brûlures urétrales) et les troubles obstructifs (jet faible, rétention chronique, mictions en deux temps). Ces symptômes peuvent être le reflet de pathologies graves, comme les tumeurs de vessie ou des troubles neurologiques, des pathologies moins graves comme un prolapsus génital, des infections urinaires à répétition, un rétrécissement de l’urètre ou une cystite interstitielle. En cas de pollakiurie sans explication, on parle d’hypersensibilité vésicale idiopathique.
Infections urinaires à répétition
On parle d'infections urinaires (IU) à répétitions, lorsqu'on dénombre plus de 4 infections urinaires dans une année ou plus de 3 infections urinaires sur une durée de 6 mois. Ici, il ne s'agit pas de MST (maladie sexuellement transmissible), bien que les rapports sexuels puissent parfois être un facteur favorisant. Une infection urinaire est définie par la présence de leucocytes (globules blancs) à l’examen cytobactériologique des urines (ECBU) associée à un nombre de bactéries significatifs. Il existe des solutions très efficaces pour limiter, voire se débarrasser de ces infections urinaires à répétitions.
Incontinence urinaire
On parle d’incontinence urinaire, l’émission d’urines involontaire. Il s’agit d’un symptôme extrêmement répandu chez la femme (1/3 des femmes au minimum, auront de l’incontinence urinaire dans leur vie à des degrés divers), avec des conséquences non négligeables dans la vie sociale et la vie intime. On distinguera l’incontinence à l’effort (=IUE), l’incontinence par urgenturie (ou par impériosités mictionnelles), ou les deux (=incontinence urinaire mixte).
Douleurs périnéales pelviennes et urétrales
Les douleurs de la région pelvienne chez la femme font partie des symptômes les plus difficiles à élucider, et de ce fait à traiter. À moins d’éléments évidents cliniques ou paracliniques, les douleurs et gènes ressenties par les femmes au niveau vaginal, périnéal, pelvien ou urétral demandent, de la part du praticien, une vraie écoute des symptômes, une expertise sur les pathologies que l’on retrouve habituellement, de la motivation et surtout une vraie ouverture d’esprit. Trop souvent, en l’absence d’éléments objectifs retrouvés, de nombreux praticiens considèrent que les douleurs ressenties par les femmes sont liées au stress alors qu’en cherchant bien, il n’est pas rare de trouver des réponses au pourquoi des douleurs et des solutions efficaces.