Il y a plusieurs raisons à une augmentation de la taille d'une bourse ou d’un testicule. Celles d’augmentation brutale et douloureuse, dont les 3 situations urgentes (la hernie inguino-scrotale étranglée, la torsion testiculaire, l’orchi-épididymite aiguë) et une situation grave (le cancer du testicule), bien que non douloureux. Et celles d’augmentation progressive, douloureuse ou non, comme l’hydrocèle (communicante ou non communicante), le kyste de l'épididyme, la varicocèle, la hernie inguino-scrotale non compliquée, soit des pathologies qui méritent une consultation sans urgence, au mieux muni d’une échographie testiculaire et inguinale.

Le scrotum (peau qui recouvre les testicules) est le siège de nombreuses dermatoses comme les condylomes, les kystes sébacés, l'hidrosadénite suppurée (maladie de Verneuil), les mycoses des plis (intertrigo), les maladies parasitaires (gale, morpions). En cas d’infection scrotale avec de la fièvre, il faut penser à un abcès simple mais aussi se méfier d’une gangrène de Fournier qui est une pathologie effroyable d’évolution rapide et qui engage le pronostic vital.

La baisse de libido chez l’homme est une diminution de l’énergie et des pulsions sexuelles. Souvent d’origine multifactorielle, elle peut avoir des conséquences personnelles importantes sur le plan psychologique et de l’estime de soi, mais aussi sur la relation de couple et la vie sociale (familiale, et professionnelle parfois). Les causes possibles sont en lien avec une maladie chronique (cancer, maladie auto-immune, maladie neurologique), un problème psychologique ou un dysfonctionnement hormonal (problème thyroïdien, hyperprolactinémie, diabète) dont l’hypogonadisme qui est bien plus fréquent qu’on ne l’imagine et qu’il faut savoir dépister et traiter.

L’infertilité masculine, appelée communément stérilité masculine, est définit par l’impossibilité pour un homme de procréer, pour des raisons diverses. L’hypofertilité est une difficulté pour un homme de procréer en lien avec une baisse de la qualité de son sperme, qui s’évalue par un examen clé qu’est le spermogramme.

Aujourd'hui encore, dans la grande majorité des cas, la contraception dans un couple est assurée par la femme. En ce qui concerne la contraception chez l'homme, le préservatif reste le seul moyen valable efficace. En revanche, la stérilisation masculine définitive par vasectomie se développe de plus en plus en Europe et notamment en France.

Il faut bien distinguer les douleurs testiculaires aiguës qui vont nécessiter un passage aux urgences, des douleurs testiculaires chroniques qui nécessitent une simple consultation auprès d’un urologue. En cas de douleur testiculaire aigue, on retiendra deux urgences chirurgicales que sont la torsion testiculaire et la hernie inguinale étranglée, et les autres causes un peu moins urgentes : : traumatisme testiculaire, orchiépididymite aigue, torsion d’hydatide, colique néphrétique, purpura rhumatoïde. En cas de douleurs testiculaires chroniques, l'examen clinique permet la plupart du temps de les expliquer (hydrocèle, kyste de l'épididyme, noyau d'épididymite chronique, hernie inguinale non compliquée) et la confirmation se fera par une échographie testiculaire. En cas d’examen clinique normal et d’échographie testiculaire normale, il faut évoquer le diagnostic de névralgie pudendale ou sacro-coccygienne, ou bien de douleurs inflammatoires en lien avec de la prostatite chronique

Un traumatisme des bourses et, par conséquent, des testicules, peut constituer une urgence chirurgicale, et impose, en cas de doute, une échographie testiculaire. En cas de rupture de l’albuginée testiculaire (membrane externe du testicule), il existe une indication chirurgicale en urgence.