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Phimosis et paraphimosis

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Comment fait-on le diagnostic de phimosis ?

On peut le diagnostiquer à tout âge, car il peut être inné dès les premières années de la vie mais peut également se déclarer au fil du temps et d'éventuels "agressions cutanées" comme après une irritation, une infection, une sécheresse cutanée ou un manque d'hygiène.
Chez l'adulte jeune, le phimosis se ressent souvent en érection et les rapports sexuels sont compliqués voire impossible sans lubrification intense. Il n'est pas rare que des microlésions ou microfissures apparaissent sur tout le pourtour du prépuce, ce qui peut aggraver le phimosis en cas de microtraumatismes répétés.

Quelles sont les complications d’un phimosis ?

Un phimosis peut se compliquer d'une balanite (= inflammation du gland) car le gland qui desquame va générer sous le prépuce une accumulation de peaux mortes (= smegma), qu’on ne peut nettoyer efficacement et qui peut générer ainsi une inflammation ou une infection.
Le paraphimosis (= impossibilité de recalotter après décalottage) est une complication d'un phimosis et surtout une urgence urologique. Il est indispensable de recalotter avant que ne se développe des troubles trophiques du gland et du prépuce. En cas de paraphimosis, il est indispensable de se rendre aux urgences pour subir un recalottage manuel sous anesthésie locale, voire un traitement chirurgical allant jusqu'à la posthectomie, qui sera de toute façon, à terme inévitable.
Chez l'homme plus âgé, qui plus est chez un patient diabétique, il est fréquent de voir apparaitre un phimosis avec même une lésion de la peau appelée lichen scléro-atrophique. Dans les cas de phimosis ancien et d’impossibilité d’assurer une hygiène adaptée de la verge au long cours, les cancers de verge peuvent survenir.

Quel traitement pour un phimosis acquis ?

La posthectomie sous anesthésie locale ou générale est souvent la solution de choix. Cette chirurgie consiste à retirer le prépuce, et donc l’anneau de striction pathologique, laissant alors le gland à nu de façon définitive. On en profite souvent pour sectionner le frein de la verge dans le même temps. La circoncision est une posthectomie réalisée pour des raisons religieuses et culturelles et non pour des raisons médicales. Les complications de la posthectomie sont l’hématome post opératoire très rare, et les saignements autour de la cicatrice plus fréquents, qui s’arrêtent après compression prolongée avec une compresse. Aucun soin infirmier n’est nécessaire, mais les douleurs post opératoires peuvent empêcher de travaille pendant 2 à 3 semaines chez les personnes qui ont un métier plutôt physique. Un arrêt de travail est parfois nécessaire et un arrêt des rapports sexuels est obligatoire pendant 4 semaines.
La plastie du prépuce est une option. Il s’agit d’une chirurgie qui conserve le prépuce mais élargie l’anneau de peau dans la partie rétrécie. On la réserve pour les jeunes patients qui présentent des gênes uniquement en érection qui ne souhaitent pas de posthectomie. Les risques sont la récidive et un aspect esthétique particulier avec un aspect en « V » su prépuce, laissant apparaître une partie du gland.
Les crèmes dermocorticoïdes à ce stade sont souvent inefficaces
En cas de phimosis, il faudra donc consulter un urologue.

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