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Tumeur de la verge

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Comment suspecter une tumeur de la verge ?

Elle est souvent en lien avec un problème d'hygiène ou une inflammation chronique qui ne passe pas malgré les traitements locaux habituels. Même si une lésion de la verge devient maligne de façon plutôt lente, il n'est pas rare que ces lésions soient découvertes de façon tardive en raison de leur localisation en zone intime qui dissuadent malheureusement certains patients, pour des raisons de pudeur, à venir consulter rapidement. Or ces lésions malignes de verge sont des maladies qui sont relativement graves, avec un risque sur le plan du pronostic vital et sur le plan psychologique et fonctionnel en cas de traitement chirurgical lourd.
Le diagnostic se fait sur une lésion de la verge qui peut avoir divers aspects : bourgeonnante, plane, suintante, d'aspect inflammatoire ou non, saignant au contact.
La localisation de la lésion également peut varier : le gland, le prépuce, le fourreau de la verge, le méat urétral. Quoiqu'il en soit, une lésion de verge non étiquetée, qui ne disparait pas rapidement avec ou sans traitement adapté doit faire consulter un dermatologue ou un urologue afin de réaliser une biopsie. Il existe également de nombreux types de tumeurs différentes, mais on retiendra le carcinome épidermoïde comme étant le plus fréquemment retrouvé.

Quel traitement préventif et curatif propose-t-on en cas de tumeur de la verge ?

Un patient non circoncis, qui plus est, avec un phimosis (= resserrement de l'anneau du prépuce gênant ou empêchant le décalottage) chronique a plus de risque de développer une tumeur de verge. C'est pour cette raison qu'une posthectomie (= ablation du prépuce) s'avère nécessaire en cas de phimosis chronique pour l'hygiène et pour la prévention d'une tumeur de verge.
En cas de diagnostic avéré de tumeur de verge, il va falloir connaître l'extension locale de la lésion en réalisant une échographie voire une IRM de la verge, et également statuer sur les aires ganglionnaires par la réalisation d'un examen clinique des aires ganglionnaires inguinales et un scanner abdomino-pelvien sans et avec injection de contraste.
Le traitement curatif dépendra de l'infiltration locale et le statut ganglionnaire, et s'échelonne d'un traitement laser, d'une simple exérèse locale, à une glanssectomie, une amputation partielle ou totale de verge, plus ou moins associée à un curage ganglionnaire (prélèvement d'un ganglion sentinelle ou curage inguinal modifié ou radical). Une curiethérapie peut également être proposée. En cas de ganglions touchés, un traitement par chimiothérapie peut s'avérer nécessaire aussi.
Il est donc indispensable de consulter un dermatologue ou un urologue en cas de lésion suspecte.

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