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Hydrocèle et kyste de l’épididyme

L'hydrocèle non communicante et le kyste de l'épididyme correspondent à 2 pathologies complètement bénignes, qui sont faciles à diagnostiquer et qui ne représentent aucun risque sur le testicule en lui-même. C'est pourquoi, il n'y a jamais d'urgence à traiter un kyste de l'épididyme ou une hydrocèle. En cas de gêne, il faut consulter un urologue.

Comment apparait l’hydrocèle ?

L'hydrocèle non communicante correspond à la présence de liquide autour du testicule, liquide sécrété par la membrane qui entoure le testicule appelée vaginale. Une hydrocèle ne diminue pas ou très peu et a plutôt tendance à augmenter de taille au fil du temps souvent par poussées successives, sans cause toujours évidente (frottement, traumatisme). L’examen clinique retrouve une augmentation de la bourse avec un testicule qui est baigné dans la collection, le rendant parfois difficile d’accès pour la palpation. L’échographie testiculaire permettra de confirmer un diagnostic le plus souvent évident.

Comment apparait un kyste de l’épididyme ?

cordon spermatique ou à l’épididyme. Il peut se former sans aucune raison particulière et sera toujours bénin. Cliniquement, on palpera une masse rénitente, souvent indolore de volume variable, bien limitée à distance du testicule proprement dit. Une échographie testiculaire sera toutefois utile pour confirmer un examen clinique le plus souvent évident.

Faut-il traiter une hydrocèle non communicante ou un kyste de l’épididyme ?

Une hydrocèle non communicante ou un kyste épididymaire se traite s’il existe une gêne ressentie du fait d'éventuelles douleurs testiculaires ou raison de son aspect inesthétique.

Quel traitement proposer pour se débarrasser d’une hydrocèle ou d’un kyste épididymaire ?

Le traitement (pour les deux pathologies) est chirurgical en ambulatoire, car en théorie, on ne ponctionne pas à l'aiguille une hydrocèle ni un kyste, car à risque de complications d'hématome et d'infections et surtout de récidive.
Le problème de la chirurgie est que les suites opératoires imposent un arrêt de travail d'au moins 7 jours pour les gens qui ont un travail de bureau jusqu'à un mois pour ceux qui ont un travail plus physique. Il faut donc programmer l'intervention à une période où la convalescence ne posera pas trop de problème d'organisation.
Les deux complications de la chirurgie sont l’hématome post opératoire, assez fréquent, mais de résolution le plus souvent spontanée, et l’infection de la cicatrice , que l’on évite en demandant à ce que des soins infirmiers quotidiens soient effectués pendant une semaine post opératoire.

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